UE, pas de refuge sûr : les demandeurs d'asile et les réfugiés se voient refuser une protection efficace en Turquie

Le 18 mars 2016, l'UE et la Turquie ont conclu un accord de grande envergure sur le contrôle des migrations, en vertu duquel la Turquie reprendrait tous les "migrants irréguliers" qui ont atteint les îles grecques.

La principale justification de l'accord UE-Turquie est l'hypothèse selon laquelle la Turquie est un lieu sûr vers lequel les demandeurs d'asile et les réfugiés peuvent être renvoyés. Ce briefing expose cette hypothèse comme une fiction.

Malgré l'attitude généralement accueillante de la Turquie, le grand nombre de personnes - environ 2.75 millions de réfugiés syriens et 400,000 XNUMX demandeurs d'asile et réfugiés d'autres pays (principalement l'Afghanistan, l'Irak et l'Iran) - a inévitablement mis à rude épreuve à la fois le nouveau système d'asile de la Turquie et son capacité à répondre aux besoins fondamentaux des personnes. Il est compréhensible qu'un nouveau système, dans un pays avec un nombre écrasant de demandeurs d'asile et de réfugiés, rencontre des difficultés.

L'UE savait tout cela lorsque l'accord a été signé. L'accord UE-Turquie ne respecte pas les normes internationales et sa mise en œuvre devrait être suspendue.

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