Points saillants sur la République centrafricaine: la visite du pape souligne les profondes cicatrices et le besoin urgent d'assistance humanitaire

Identifier IRIN: BANGUI, 29 novembre 2015 - La visite du Pape dimanche dans cette capitale est, selon ses propres mots, motivée par sa volonté de «contribuer à panser les blessures et ouvrir la voie à un avenir plus serein pour la République centrafricaine et tous ses citoyens. » Son voyage intervient près de trois ans après un coup d'État rebelle qui continue de se répercuter violemment dans différentes régions du pays. Parmi les endroits les plus touchés figurent Bangui et les villes de Bambari, au sud, et Batangafo, au nord.

En mars 2013, la Séléka - une alliance majoritairement musulmane de groupes d'insurgés du nord qui avait lancé une offensive en décembre dernier - a atteint Bangui et a organisé un coup d'État, conduisant à la mise en place d'une administration intérimaire. Les exactions de la Séléka contre les civils ont provoqué une opposition armée sous la forme deanti-balakades groupes d'autodéfense et une vague de violence sectaire dans un pays où le pourcentage de chrétiens est 80.

Plus de la moitié des 2.3 millions d'habitants du pays ont «un besoin urgent d'aide humanitaire urgente», selon OCHA, l'organe de coordination de l'aide de l'ONU. Environ un million de personnes sont déplacées, soit à l'intérieur du pays, soit réfugiées dans des États voisins.

Pendant la majeure partie de cette année, la capitale a connu un calme relatif. Mais depuis la fin du mois de septembre, les affrontements ont fait au moins des victimes parmi les membres de 90 et ont obligé certains d'entre eux à fuir vers des lieux plus sûrs. Beaucoup sont retournés dans un camp à l'aéroport de la ville, dont la population est passée de 40,000 à 7,000. Il existe maintenant des sites 22,000 pour les personnes déplacées à travers Bangui.

 

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