Seulement 20% des appels humanitaires de la FAO sont couverts

 

Source: Organisation pour l'alimentation et l'agriculture
Pays : Afghanistan, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Djibouti, Gambie, Guinée, Irak, Jordanie, Liban, Libéria, Madagascar, Mali, Mauritanie, Myanmar, Népal, Niger, Nigéria, Territoire palestinien occupé, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, République arabe syrienne, Turquie, Ouganda, Ukraine, République-Unie de Tanzanie, Monde, Yémen

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Un effort considérable est nécessaire pour accroître la résilience des moyens de subsistance basés sur l'agriculture des populations les plus vulnérables face aux menaces et aux crises grandissantes, a déclaré la FAO lors de son examen de mi-année.

Avant

Dans 2015, le monde continue de faire face à un nombre sans précédent de crises humanitaires. Plus de USD 750 sont nécessaires pour relever les défis immédiats auxquels sont confrontés l'agriculture et la sécurité alimentaire dans les pays et les régions mis en exergue dans cet examen semestriel de la participation de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) aux appels humanitaires lancés par 2015. Bien que l'agriculture soit un moyen de subsistance pour 75 pour cent de la population dans la plupart des pays touchés et que l'appel de la FAO ne représente qu'une infime fraction des besoins humanitaires globaux, les contributions des partenaires fournisseurs de ressources reçues à ce jour couvrent à peine 20 pour cent de l'appel de la FAO. Et les besoins sont plus grands que jamais.

Plus récemment, les tremblements de terre dévastateurs au Népal ont gravement touché les familles d'agriculteurs.
L'aggravation de la crise alimentaire et nutritionnelle au Soudan du Sud suscite de vives inquiétudes et le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire sévère devrait passer de millions de 2.5 au début de l'année à au moins X millions d'ici juillet. La situation risque d’être encore pire si la reprise du conflit dans le Grand Haut-Nil continue de régresser.

À l'échelle mondiale, les conflits et les crises prolongées affaiblissent encore la résilience des familles et des communautés en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Sahel, en Somalie, en Syrie, en Iraq et au Yémen. Ensemble, ces crises représentent environ 50 pour cent de l’appel total de la FAO. Des millions de personnes, dont beaucoup souffrent d'insécurité alimentaire et souffrent de malnutrition, fuient la violence en République centrafricaine, en Irak, au Sud-Soudan, en Syrie et maintenant au Burundi. Sans avoirs ni moyens de subsistance, ils dépendent principalement de l'aide humanitaire pour leur survie même. Ces déplacements ont des répercussions, déstabilisant souvent les pays voisins et exerçant une pression accrue sur les infrastructures de service et les disponibilités alimentaires déjà déjà très sollicitées et dans les camps et les communautés hôtes.

La création de moyens de subsistance résilients fait partie intégrante des interventions de la FAO dans les domaines de l'agriculture et de la sécurité alimentaire et joue un rôle essentiel dans la consolidation de la paix et l'atténuation des conflits. Les conflits touchent principalement les populations rurales, affectant fortement la production alimentaire et agricole et les moyens de subsistance des petits exploitants. La réhabilitation de l'agriculture a donc un rôle central à jouer dans la construction et la consolidation de la paix tout en contribuant à la sécurité alimentaire et au développement rural. La FAO tire parti des nombreuses compétences diverses de son vaste bassin d'experts pour relever ces défis. Dès le premier jour des efforts de réponse et de secours, nous commençons à protéger et à rétablir les moyens de subsistance des populations touchées, en les aidant à rester sur leurs terres et à produire de la nourriture pour leurs familles et leurs communautés, en renforçant la résilience et en jetant les bases d'un relèvement à long terme.

Un effort énorme est nécessaire pour accroître la résilience des moyens de subsistance basés sur l'agriculture des populations les plus vulnérables aux menaces et aux crises grandissantes. Notre objectif est de préserver les moyens de subsistance et la dignité et de remettre les gens sur pied. Nous pouvons le faire, mais nous ne pouvons pas le faire seuls. Nous avons besoin de votre appui.

Laurent Thomas
Sous-directeur général
Coopération technique

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