Les militaires devraient-ils participer à la fourniture d'une assistance humanitaire dans les zones de conflit?

Cette question était le coeur d'un débat organisé conjointement par le CICR et le Centre de droit militaire et de sécurité (CMSL) de l'Université nationale australienne à Canberra au début du mois.

Utilisant des arguments convaincants, la philosophie et l'humour, deux équipes opposées ont abordé une série de sujets stimulants dans le cadre de la discussion dynamique animée par Vincent Bernard, chef du Forum du droit et de la politique du CICR basé à Genève.

L’équipe affirmative - affirmant que les forces armées devraient participer à la fourniture de l’aide - était composée de Melissa Conley Tyler, directrice exécutive nationale de l’Institut australien des affaires internationales et de Ned Dobos, directeur régional adjoint de la Société internationale pour l’éthique militaire, division Asie-Pacifique. Cette partie a abordé des questions telles que: les forces armées ont-elles une plus grande tolérance aux risques que les groupes d'aide civils? Les militaires pourraient-ils devenir des défenseurs d'un investissement accru dans l'aide? Les forces armées sont-elles plus efficaces pour fournir une aide humanitaire dans les zones de conflit?

Le docteur Mike Kelly, ancien ministre de la Défense et colonel à la retraite des forces de défense australiennes, et le professeur Bill Maley, du Collège de diplomatie Asie-Pacifique, faisaient partie de l'équipe. Cette équipe a exploré des questions telles que: l'implication de l'armée dans l'aide remet-elle en cause la perception selon laquelle les organisations humanitaires sont neutres? La confusion des frontières entre activités militaires, politiques et humanitaires pourrait-elle compromettre la sécurité des travailleurs humanitaires? Les forces armées pourraient-elles mieux coordonner les groupes d'aide?

Cet événement faisait partie des activités du CICR Cycle de conférences sur les principes régissant l'action humanitaire, une série d’événements publics et de réunions d’experts visant à favoriser un débat mondial sur une action humanitaire neutre, impartiale et indépendante.

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