Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) : de quoi s'agit-il et comment la gérer
La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est une maladie chronique caractérisée par un essoufflement, une toux et des expectorations
Bien que les symptômes de la maladie n'apparaissent généralement pas chez les personnes de moins de 55 ans, les modifications des poumons commencent plusieurs années plus tôt.
La MPOC est un terme générique désignant un certain nombre de maladies, notamment la bronchite chronique et l'emphysème
La MPOC progresse lentement sur une période de plusieurs années. L'augmentation de la gravité de la maladie est associée à des exacerbations plus fréquentes, à des réductions supplémentaires du débit d'air et à des décès prématurés.
À mesure que la maladie progresse, l'essoufflement limite les niveaux d'activité des individus et réduit leur qualité de vie.
Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) : facteurs de risque
Plusieurs facteurs de risque modifiables contribuent à la maladie pulmonaire obstructive chronique.
Dans 80 à 90 % des cas de MPOC, le tabagisme est la principale cause sous-jacente.
La contribution du tabagisme primaire est très clairement établie et l'exposition à la fumée secondaire joue probablement aussi un rôle important, bien que moins bien défini. Un autre facteur de risque important est l'exposition professionnelle aux poussières (p. ex. poussière de charbon, poussière de céréales) et à certaines fumées.
L'exposition à des poussières non spécifiques est susceptible d'aggraver les effets du tabagisme. La pollution de l'air extérieur est associée à une augmentation des symptômes chez les personnes atteintes de maladie pulmonaire obstructive chronique, y compris l'essoufflement.
Les infections répétées des voies respiratoires chez les enfants et l'exposition des enfants à la fumée secondaire entraînent des niveaux réduits de la fonction respiratoire, ce qui peut prédisposer une personne à la MPOC.
Une déficience génétique en alpha-1-antitrypsine, une anti-protéase qui protège le tissu pulmonaire des dommages, est également associée à un risque accru de MPOC.
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