A heart attack occurs when the blood supply to the heart muscle (myocardium) decreases or fails as a result of occlusion of one or more coronary arteries

Tachycardie : parlons fréquence cardiaque

By Cristiano-Antonino On Le 12 juin 2023

Lorsque, dans un état de repos, il y a une augmentation de la fréquence cardiaque au-dessus des valeurs considérées comme normales, on parle de tachycardie

Cette condition est due à une anomalie dans la génération ou la propagation des impulsions électriques qui contrôlent la contraction cardiaque et peut être de nature différente selon le site d'où part l'impulsion.

Le diagnostic de ce trouble nécessite un électrocardiogramme (ECG), qui enregistre les impulsions électriques du cœur et leur conduction, tandis que le traitement peut varier en fonction de la cause spécifique.

Qu'est-ce que la tachycardie

Normalement, au repos, la fréquence cardiaque est comprise entre 60 et 100 battements par minute ; on parle donc de tachycardie dès lors que la fréquence cardiaque au repos (FC) dépasse 100 battements par minute (bpm).

La nature et les causes du trouble peuvent être d'origines différentes, et le diagnostic de ces affections implique certaines investigations spécifiques.

La fréquence cardiaque est finement régulée par une série de mécanismes qui affectent la façon dont les impulsions électriques sont transmises au muscle à travers le tissu cardiaque ; dans certaines circonstances, des anomalies peuvent survenir dans les réseaux électriques du cœur et ainsi la fréquence peut augmenter ou diminuer excessivement, provoquant des épisodes de tachycardie ou de brachycardie, respectivement.

Bien que dans certains cas, comme le stress, les traumatismes ou la fièvre, la tachycardie ne soit pas liée à d'autres problèmes de santé, elle peut être un signe d'alerte important qu'il ne faut pas sous-estimer : elle peut être le signe d'une maladie cardiaque ou d'autres conditions pathologiques sous-jacentes.

Types de tachycardie

Comment fonctionnent les réseaux électriques du cœur

Dans le cœur, à l'intérieur de l'oreillette droite, se trouve ce qu'on appelle le nœud sino-auriculaire, une sorte de stimulateur naturel d'où proviennent les impulsions électriques ; ces impulsions sont transmises au tissu musculaire des oreillettes, déclenchant la contraction et la circulation sanguine qui en résulte.

Les signaux électriques atteignent ensuite le nœud dit auriculo-ventriculaire, qui les transmet à un autre groupe de cellules, appelé le faisceau His, qui à son tour conduit l'impulsion du nœud auriculo-ventriculaire aux deux ventricules, qui se contractent, pompant le sang dans le corps.

Tachycardie paroxystique ou sinusale et autres troubles du rythme cardiaque

Cliniquement, il existe deux types de tachycardie : la tachycardie paroxystique et la tachycardie sinusale.

Il existe également d'autres types de troubles du rythme cardiaque qui peuvent provoquer une tachycardie.

La manifestation la plus fréquente des pathologies appartenant au premier groupe est la tachycardie supraventriculaire paroxystique (TPSV) : il s'agit d'une arythmie due à la génération anormale de l'impulsion électrique, qui part d'un point autre que le nœud sino-auriculaire, altérant le rythme cardiaque pendant une période de temps plus ou moins longue.

Dans de tels cas, la fréquence cardiaque peut atteindre plus de 200 battements par minute et les crises peuvent s'accompagner d'anxiété, de transpiration, d'hypotension et de palpitations cardiaques (palpitations).

Les causes de l'arythmie peuvent être nombreuses, allant des lésions cardiaques et malformations congénitales à l'intoxication médicamenteuse ou aux réflexes gastrocardiaques.

Compte tenu de la nature paroxystique de ces arythmies, les crises ont tendance à survenir et à disparaître brutalement et peuvent toucher même les très jeunes.

Dans le second cas, cependant, la tachycardie sinusale est une forme d'arythmie beaucoup plus courante et moins dangereuse : elle est causée par une augmentation du rythme sinusal (c'est-à-dire généré correctement par le nœud sinusal auriculaire).

Elle est généralement déclenchée par des causes physiologiques telles que des émotions fortes ou l'abus de substances excitantes, et les épisodes ont tendance à se produire progressivement.

Parmi les troubles les plus courants pouvant entraîner l'apparition d'une tachycardie, on trouve :

Fibrillation auriculaire : il s'agit d'une condition dans laquelle des impulsions électriques sont générées de manière désordonnée et irrégulière, provoquant une contraction accélérée et non coordonnée des oreillettes. La fibrillation auriculaire est le type d'affection le plus courant pouvant entraîner une tachycardie et peut survenir avec l'âge ou chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou cardiopulmonaires.
Flutter auriculaire : les symptômes et les causes du flutter auriculaire sont très similaires à ceux de la fibrillation auriculaire, mais cette condition diffère en ce que les oreillettes se contractent rythmiquement bien qu'à des fréquences beaucoup plus élevées que la normale. C'est un trouble moins fréquent, souvent associé à d'autres pathologies ; Les crises de flutter auriculaire peuvent se résoudre d'elles-mêmes ou nécessiter un traitement spécifique.
Fibrillation ventriculaire : dans cet état, les ventricules se contractent de manière désordonnée, ne parvenant pas à pomper efficacement le sang dans la circulation ; il s'agit d'un trouble grave qui peut entraîner des complications très graves et même entraîner la mort en quelques minutes si des mesures ne sont pas prises rapidement pour résoudre l'arythmie. La plupart des personnes qui souffrent de fibrillation ventriculaire ont généralement d'autres maladies cardiaques ou ont subi un infarctus du myocarde.

Causes possibles de tachycardie

Si des anomalies surviennent dans le système électrique du cœur, des arythmies plus ou moins sévères peuvent apparaître, pouvant se manifester par une tachycardie.

Certaines conditions peuvent physiologiquement conduire à l'apparition de cette condition, en raison des besoins métaboliques accrus des tissus.

Il s'agit notamment d'activités physiques intenses, de situations de stress ou d'anxiété et de maladies entraînant une augmentation de la température corporelle.

Certains comportements sont liés à des altérations temporaires du rythme cardiaque, comme le tabagisme, la consommation d'alcool ou la prise de substances excitantes comme la caféine.

Enfin, il existe des causes pathologiques et des médicaments qui peuvent interférer avec l'activité électrique normale du cœur ; ceux-ci inclus:

Hyperactivité thyroïdienne (hyperthyroïdie);
Hypertension ou hypotension artérielle;
Anémie;
Maladie cardiaque, endocardite ou myocardite ;
Malformations congénitales;
Tumeurs;
Dommages au tissu musculaire cardiaque pouvant être causés par une maladie cardiovasculaire ou un traumatisme, tel qu'un infarctus du myocarde;
Déséquilibre électrolytique, dû à l'excès ou au manque de certaines substances minérales nécessaires à la génération correcte des impulsions électriques ;
Infections ou septicémie ;
Inflammation aiguë;
Maladies cardio-respiratoires ;

Symptômes et complications

Pendant la tachycardie, le cœur bat trop vite, perturbant la séquence correcte de contractions et de relaxations nécessaires pour que le sang soit correctement pompé vers toutes les zones corporelles ; d'une part, cela se traduit par un mauvais apport sanguin de certains tissus, entraînant certains symptômes souvent associés à des états de tachycardie, à savoir des difficultés respiratoires, des palpitations, des évanouissements, des douleurs thoraciques et des vertiges ; d'autre part, il met le muscle cardiaque sous tension, nécessitant plus de sang, d'oxygène et de nutriments.

Diagnostic

Lorsque le patient présente des symptômes attribuables à des conditions de tachycardie, la procédure la plus appropriée pour diagnostiquer ce trouble est l'électrocardiogramme : l'ECG est un test de diagnostic totalement sûr et non invasif, qui implique l'utilisation d'une série d'électrodes fixées sur la poitrine du patient et bras, qui enregistrent l'activité électrique du cœur, les transmettant à un écran sous forme de trace pour lecture.

Il existe trois types d'électrocardiogrammes : l'ECG de repos, l'ECG dynamique, qui enregistre l'activité cardiaque pendant une durée prolongée, et l'ECG d'effort.

Dans les cas où la tachycardie est intermittente et n'est pas détectée avec l'ECG classique, un Holter cardiaque (ou ECG dynamique selon Holter) peut être prescrit, dans lequel le rythme cardiaque est surveillé pendant au moins 24 heures à l'aide d'appareils portables.

D'autres investigations telles qu'un échocadiogramme, c'est-à-dire une échographie du cœur en mouvement, qui peut détecter des changements dans la fonction du muscle cardiaque, des zones de mauvaise circulation sanguine et des valves anormales ; ou un test d'inclinaison, c'est-à-dire un test de stimulation orthostatique passive, peut être utilisé à des fins de diagnostic.

Traitement

Certaines formes de tachycardie ne nécessitent aucun traitement, tandis que dans d'autres cas, il est nécessaire d'intervenir avec un traitement médicamenteux.

En plus de ralentir le rythme cardiaque pendant la crise, le traitement doit viser à prévenir de futurs épisodes et à réduire le risque de complications.

En particulier, le cardiologue peut prescrire des médicaments anti-arythmiques, des inhibiteurs calciques et des bêta-bloquants pour régulariser le rythme cardiaque.

Alternativement, pour les cas moins graves et sur les conseils de votre médecin, vous pouvez effectuer certaines manœuvres pour abaisser votre fréquence cardiaque : il s'agit notamment de l'expiration forcée avec la glotte fermée (manœuvre de Valsalva), de l'application de glace sur le visage, de la compression unilatérale de l'artère carotide. ou massage bilatéral des globes oculaires.

Ces procédures doivent être effectuées sous surveillance médicale stricte, car elles peuvent entraîner des effets secondaires importants.

Dans les cas plus graves, des procédures plus invasives peuvent être nécessaires, telles que l'ablation cardiaque, qui consiste à insérer de petites sondes dans les vaisseaux sanguins afin de détruire la zone où les impulsions anormales sont générées.

D'autres formes de tachycardie peuvent être traitées avec l'insertion d'un stimulateur cardiaque ou d'un cardioverteur implantable Défibrillateur (ICD), des dispositifs générateurs d'impulsions qui sont implantés dans la poitrine et régulent la fréquence cardiaque de manière appropriée.

Enfin, dans des conditions d'urgence, la cardioversion, une procédure dans laquelle le cœur est stimulé par des impulsions électriques via un défibrillateur externe automatique (DEA), peut être utilisée.

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